Reportage de marié : ma chemise sur mesure

Voici le deuxième article « reportage » cette fois-ci sur ma chemise de marié. J’ai décidé après quelques recherches d’aller chez Courtot, Rue de Rennes à Paris. Chez Monsieur Cydonia Courtot plus particulièrement, fils d’Edouard Courtot, une petite maison parisienne qui continue, en toute discrétion, à fabriquer de belles chemises sur mesures.facade-courtot-5148378

La devanture de la maison Courtot, 113 Rue de rennes à Paris. Crédit Photo : Parisian Gentleman.

Voici le détail de mes trois visites dans cette petite maison artisanale.

1ere visite : les choix et mesures

Je suis arrivé pour ma première visite un soir du mois de Novembre 2013 à la sortie du bureau chez Mr. Courtot. J’ai été accueilli par Cydonia qui m’a demandé ce que je souhaitais faire, ce que j’avais en tête.

Il fut étonné de me voir arriver si tôt pour un mariage en juin 2014, mais j’avais entendu dire que son carnet de commandes était très rempli, j’ai voulu être prévoyant. En fait, son carnet se remplit et les temps de fabrication s’allongent à la venue de l’été et de la saison des mariages.

Il faut compter environ 1 mois entre la première visite et la livraison de la chemise, mais cela peut s’allonger d’après certaines personnes.

Pour cette chemise de marié, je souhaitais une couleur blanche. Il me proposa plusieurs types de tissus, plus ou moins fins, Popeline, Twill..etc.

Chez Courtot vous avez le choix :

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Les présentoirs de tissus à l’entrée du magasin. Crédit Photo : Parisian Gentleman.

Après quelques minutes de réflexion, je me suis arrêté sur un Twill assez épais par rapport aux autres échantillons présentés.

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La carte de visite que j’ai pu emporter avec l’échantillon de tissu choisi.

Après le tissu, il m’a présenté plusieurs types de cols, j’avais à l’idée de partir sur un col entre italien et « cut-away » assez espacé pour pouvoir y placer le nœud Windsor de la cravate. Nous sommes donc partis sur un de ses cols qui s’en approchait, avec des pointes de 7,5 cm.

Les poignets seront de type « mousquetaire » vu la formalité de l’évènement, ils ne pouvaient être autrement. Je demande tout de même qu’ils ne soient pas trop larges et entourent bien mon poignet. Celui de gauche étant plus large pour y laisser glisser ma montre.

J’ai ensuite choisis mes boutons parmi des dizaines en nacre de toutes les couleurs. Avec une chemise blanche, la nacre choisie était donc blanche, mais avec une originalité, seulement deux trous, au lieu de 4 et un léger cerclage.

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Boutons en nacre de la chemise terminée. 2 trous, et cerclage.

Nous sommes ensuite passés à la prise de mesures, puis il m’a donné rendez-vous trois semaines plus tard pour l’essayage du patron/bâtis.

2ème visite : le bâtis

Lors de cette deuxième visite, tout s’est passé très vite, à mon arrivée, une couturière me fait essayer le « bâtis » réalisé par leurs soins dans le tissu choisi précédemment.

On y devine les poignets mousquetaires, mais ils ne sont pas terminés ni même les boutons, seul le col et son bouton sont présents.

Je l’enfile, et la couturière place des épingles à la place des futurs boutons, et notamment à la place de l’avant dernier avant le col, un peu plus haut car elle sera ensuite plus souvent portée sans cravate. Elle reprend le cintrage, la position des épaules et des boutons de manchette.

En 30 secondes, terminé !

Je suis resté un peu sur ma faim, mais ce sont des pros, le col paraît bien et la chemise me semble déjà très bien ajustée, même tenue par 6 ou 7 épingles !

On me demande de revenir deux semaines plus tard pour la livraison de la chemise.

3ème et dernière visite : La livraison

J’arrive au 113 rue de rennes vers 18h, à la sortie du bureau. L’une des couturières m’accueille et me dirige vers le fond de l’atelier ou je découvre ma chemise terminée, en attente sur une cintre dans la cabine d’essayage. C’est le moment de vérité!

Je l’enfile et elle tombe de façon impeccable, rien à redire sur le cintrage ou sur les épaules, et je suis à l’aise dedans.

Seul conseil de la part de Mr. Courtot, aucun bouton n’est présent entre le bouton de manchette des poignets mousquetaires et le début du poignet, ce qui laisse entrevoir mes avant-bras quand je les relèvent. C’est ce qui se fait avec les poignets mousquetaires traditionnellement, mais il me propose de rajouter un petit bouton si cela me gêne.

Je décide donc d’ajouter un bouton, il l’ajoute devant moi en 5 minutes chrono en deux coups de machine à coudre ! Impeccable je suis parti avec ma chemise le soir même !

Voici les détails en images de ma chemise:

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Le détail des poignets mousquetaires.

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Le détail du col de chemise.

Plus de détails chemise portée lors du reportage Mariage

Conclusion

Avec des tarifs très raisonnables pour de la chemiserie traditionnelle, situés aux alentours de 250/275 euros (en fonction du tissu et des finitions, avec ou sans broderie), la chemiserie Courtot est une adresse que tout Marié élégant devrait considérer.

Source des deux photos du magasin, et très bon article sur la chemiserie Courtot : parisiangentleman.fr/2014/01/26/moi-et-mes-chemises-courtot/

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