Ce n’est pas que j’y tienne spécialement, mais en même temps je n’ai pas vraiment le choix… Je vais avoir le droit à mon enterrement de vie de garçon comme tout le monde !
Je ne sais pas quand, je ne sais pas où et je ne sais pas comment, alors en attendant autant que je vous explique d’où vient cette tradition 🙂
L’enterrement de vie de célibataire ou enterrement de vie de garçon pour les hommes, est devenu une étape quasi obligatoire qui consiste à faire profiter le futur marié d’un dernier brin de folie avant qu’il ne se range.
Pour certains, l’enterrement de vie de garçon vient d’anciens cultes païens liés à la fécondité, tandis que pour d’autres, l’origine remontrait à l’Antiquité Romaine et à certains rituels ayant lieu pendant les fêtes des saturnales de décembre.
Au 17ème siècle le célibataire et ses amis se réunissaient à la taverne du village et pour certains finissaient la soirée dans une maison close afin de goûter une dernière fois aux plaisirs charnelles avant de définitivement s’engager.
A l’époque, ce rite marquait un changement de statut social et le passage de la vie de « jeune célibataire » à celui « d’adulte marié ».
La tradition telle qu’on la connait aujourd’hui serait apparue en France à la fin du 19ème siècle et plus précisément après la seconde guerre mondiale. Avec le temps les gages et les jeux d’alcool remplacent progressivement toutes les coutumes sexuelles.
Pourquoi parle-t-on d’enterrement ?
Selon certains récits, le futur époux devait mettre sous terre un cercueil à la fin de sa journée d’enterrement et y cacher des souvenirs de sa vie passée de célibataire et souvent quelques bonnes bouteilles de vin. Il était coutume de déterrer le cercueil et l’ouvrir à la naissance du premier enfant.
D’autres histoires font référence à un gage ou le jeune célibataire devait faire la quête avec une tirelire en forme de cercueil.
Et les filles ?
Pour clôturer cet article, sachez que l’équivalent pour les femmes date des années 1970 avec l’évolution de la condition féminine qui leur permet de profiter de la même liberté sexuelle que les garçons.