Cahier de photographe : Neupap Photography

L’univers de la photographie de mariage regorge de professionnels talentueux où les « bonnes adresses » s’échangent par le bouche à oreille. Mais avant de choisir le photographe qui prendra des clichés pleins d’émotions lors de votre mariage, je vous conseille de vous intéresser à l’homme derrière l’appareil. Comprendre celui qui capture à la seconde près l’émotion d’une scène et la beauté d’un instant.
Ce mois-ci, j’ai le plaisir de vous présenter Didier Amadori de Neupap Photography. Il se livre sur le Journal Du Marié en 5 réponses.

Neupap Photography

Qui es-tu ?

Je m’appelle Didier, j’ai 31 ans et je suis originaire d’un petit village du sud de la France près d’Avignon. J’ai une formation de graphiste et j’ai travaillé 7 ans en agence entre Paris, Rome et Montréal.
Lassé de mon travail de graphiste je décide de me mettre doucement à photographier des couples, en posant des annonces sur le « bon coin » québécois : je m’entraîne à composer mes images et à faire de la photo tout simplement. Tout ça confirme l’idée que j’ai envie de creuser dans cette direction.
Je prépare mon retour en France et je commence sur le tas : quelques mariages décrochés par le bouche à oreille, j’assiste une amie photographe et me voilà lancé dans l’aventure.
Aujourd’hui heureux papa d’une petite Jeanne, je suis revenu m’installer avec ma petite famille près d’Avignon : au vert ! 2015 sera la première saison où je ne vais faire que ça ou presque : et autant dire que j’ai hâte !

Quel est ton objectif, ton but à atteindre ?

Je veux avant tout m’amuser et prendre du plaisir dans mon travail, continuer à rencontrer des gens et affiner mon style. La rencontre avec les autres est une des raisons pour laquelle ce métier me comble. Il y a évidemment une partie du travail où l’on se retrouve seul devant son écran pendant le post-traitement, mais les jours où je suis sur le terrain, pour un mariage ou une séance engagement : je me régale !
Il y a un très bon niveau en France aujourd’hui dans le mariage. Si je dois en citer qu’un : ce serait Jean Laurent Gaudy (même s’il vit à New York désormais). Je ne le connais pas personnellement mais j’admire vraiment son travail.

Peux-tu nous raconter l’histoire de cette photo ?

Cette image je l’ai réalisé l’an dernier lors d’un mariage en second shooter. J’aime beaucoup cette image (chose rare chez moi), elle est assez représentative de mon approche. Même si le jour J j’ai une approche orientée plus reportage, j’aime alterner avec des moments plus « posés », prendre plus de temps pour construire une image.
Les photos de couples pendant un mariage est l’un de mes moments favoris : C’est un moment privilégié avec les mariés, après pas mal d’émotion et de stress, ils se retrouvent finalement tous les deux pour décompresser, se retrouver. C’est souvent un moment rempli de tendresse.

PS4 ou Xbox One ?

Ahah alors là tu tombes bien, je suis un grand fan de jeux vidéo. J’ai grandi en jouant sur L’Amstrad CPC6128 de mon frère étant plus petit (tu sais la pub avec l’alligator ?). Depuis je n’ai jamais décroché : 8bits, 16bits, je crois que j’ai eu toutes les générations de consoles.
Alors pour en revenir à la question : PS4 clairement ! La console de Sony est définitivement plus cool que celle de Microsoft, qui selon moi reste plus orientée « geek ». J’aime tout chez Playstation : leur design, leur image de marque, leurs exclues. Le seul problème aujourd’hui : c’est que j’ai de moins en moins de temps à consacrer au jeu…

Comment perçois-tu Internet pour l’avenir de ton métier ?

Internet c’est pour moi un outil extraordinaire de communication. D’une part pour diffuser son travail, mais aussi en tant que source d’inspiration en continu.
C’est aussi ça le danger, car on peut vite s’y perdre assommé par la quantité d’images toujours plus importante. J’ai des fois une impression de boulimie tellement je vois de chose et on perd un peu la valeur du travail réalisé selon moi. Quand ça m’arrive je n’hésite pas à faire une pause et le plaisir est encore plus grand lorsque je reviens.
Mais tout ça c’est un peu une histoire d’époque : je suis un grand fan de musique et j’ai un peu le même sentiment lorsque je suis sur des sites de streaming. Je dois consommer une dizaine d’albums chaque mois et je dois dire que je me lasse vite.